wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Marin Le Saulx



Sonnet 60 - Sonnet


Sonnet / Poémes d'Marin Le Saulx





Ô Trop cuisante ardeur qui vient de ces flambeaux !

Qui de leur double feu me brûlent dedans l'âme :

Ce feu sacré duquel le saint Esprit enflamme

Le glacé de la mort dans ses propres tombeaux.

Ce feu qui brûle et ard dans l'humide des eaux,

Qui de mille brandons les cours brûle et entame,

Mais non si très-avant ni d'une telle flamme,

Que celle qui me point de ses brandons gémeaux.

Ce feu de son ardeur en mon secret enclos,

Me brûle par dedans jusque dedans les os,

Et de ce feu la mort arme sur moi sa rage :

Ce feu qui brûle en moi, d'une même vigueur,

Ma Christine défend de mortelle langueur,

Qui pille le profit de mon propre dommage.






Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.



Marin Le Saulx
(? - ?)
Portrait de Marin Le Saulx


mobile-img