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Louise Labé



Xii ballade italienne - Ballade


Ballade / Poémes d'Louise Labé





Avventurosi fiori,
Che cosi dolce seno,
Che cosi care chiome in guardia haveste ;
Benedetto il sereno
Aër' dove nascete;
E' que' mille colori
Di cui natura in voi vaga si piacque :
Ben' fù dolce destino
Il vostro, e' quel' mattino
Che si felice al morir' vostro nacque :
Vinchino hor' vostri odori
Gli odorosi
Sabei, gli
Arabi honori.



Dolce
Luisa mia
Che tanto bella sete

Quanto esser' vi voleté :
E corne il core
Havete sculto amore, e cortesia:
Tal' ne gli occhi di lor' si scorge traccia;
Da queste dolci braccia,
Da questi ardenti baci, anima bella,
Morte sola mi svella
Ne unqua mai fra noi maggior' si sia
Paura e' gelosia.



Altra luce non veggio;
Altro sole, aima bella,
Fuor' che i vostri occhi santi
Non hô : e' questi hor' chieggic
Sol' per mia guida e'
Stella
Sempre corne hor' sereni.
A voi beati amanti
Altra invidia, altro zelo
Non havrô mai, se il cielo
Vuol' che io mia vita meni
In cosi fatta guisa
A i dolci raggi lor' dolce
Luisa.



Fleurs fortunées qui avez su garder

un sein si doux et des cheveux si chers, bienheureuse est la sérénité de l'air où vous êtes nées ! et bienheureuses ces mille couleurs où la
Belle
Nature trouva en vous son bonheur!
Douce a été la
Destinée, et douce cette matinée

qui eut la chance de naître alors que vous mouriez !
Puissent donc maintenant vos senteurs l'emporter sur celles de
Saba, l'Arabie réputée!



Douce
Louise, ma bien-aimée, qui êtes aussi belle que vous le voulez, vous avez l'amour et l'honnêteté dans le cour sculptés : car dans vos yeux on en voit bien la trace.
De vos bras qui si doucement m'enlassent, de vos baisers, belle âme, si ardents, seule la
Mort m'enlèvera vraiment pour que jamais il n'y ait entre nous, amie, une plus forte peur et plus de jalousie !



Je ne vois d'autre clarté; je n'ai d'autre soleil, belle âme, que vos yeux si sacrés.
Maintenant ce sont eux que je réclame comme seul guide et comme seule étoile, toujours, comme aujourd'hui, sans voile.
Car envers vous, heureux amants, je n'aurai jamais d'autre empressement ni d'autre envie,

si le
Ciel veut que je mène ma vie de la seule façon requise : aux doux rayons de vos yeux, douce
Louise.





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Louise Labé
(1524 - 1566)
 
  Louise Labé - Portrait  
 
Portrait de Louise Labé

Biographie / chronologie

Pierre Charly, apprenti cordier (peut-être d'origine italienne), né aux alentours de 1470, illettré au point de ne pas savoir signer, épouse Guillermette Decuchermois, sans doute âgée ; celle-ci est veuve depuis 1489 de Jacques Humbert, dit Labé (ou L'Abbé [forme la plus ancienne], l'Abé, Labbé, Labbyt), cordier installé rue de l'Arbre sec. Pierre reprend le surnom de Labé, qui est attaché au fond

Bibliographie

Louise Labé (ou Labbé) est née à Lyon vers l'année 1524. Son père, Pierre Charly, était un cordelier de la ville. Elle tirera son surnom, la belle cordelière, de son père aussi bien que de son futur époux, Ennemont Perrin, qui exercera la même activité.

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