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Jules Laforgue



Petites misères d'octobre - Poéme


Poéme / Poémes d'Jules Laforgue





Octobre m'a toujours fiché dans la détresse;
Les
Usines, cent goulots fumant vers les ciels....
Les poulardes s'engraissent
Pour
Noël.



Oh! qu'alors, tout bramant vers d'albes atavismes,
Je fonds mille
Icebergs vers les septentrions
D'effarants mysticismes
Des
Sions!....



Car les seins distingués se font toujours plus rares;
Le légitime est tout, mais à qui bon ma cour ?
De qui bénir mes
Lares
Pour toujours ?



Je ferai mes oraisons aux
Premières
Neiges ;
Et je crierai au
Vent : «
Et toi aussi, forçat
I »
Et rien ne vous allège
Comme ça.



(Avec la
Neige, tombe une miséricorde
D'agonie; on a vu des gens aux cours de cuir
Et méritant la corde
S'en languir.)



Mais vrai, s'écartelcr les lobes, jeu de dupe....
Rien, partout, des saisons et des arts et des dieux,
Ne vaut deux sous de jupe.
Deux sous d'yeux.



Donc, petite, deux sous de jupe en oillet tiède.
Et deux sous de regards, et tout ce qui s'ensuit....
Car il n'est qu'un remède
A l'ennui.



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Jules Laforgue
(1860 - 1887)
 
  Jules Laforgue - Portrait  
 
Portrait de Jules Laforgue

Biographie jules laforgue

«Pendant une période de vie très modeste dans sa famille, vie devenue dure avec les soucis d'argent, Jules Laforgue, né à Montevideo, en 1860, sentit s'éveiller son esprit aux chefs-d'ouvres des Musées de Paris et aux longues lectures dans le jardin du Luxembourg; il aima d'abord Taine, Renan, Huysmans, puis alla vers Bourget, dont l'analyse inquiète et naïve l'attirait. Son ambition de la vingtiè

Orientation bibliographique / Ouvres

L'art de Laforgue occupe une place unique dans la poésie française. En effet, on retrouve chez lui une fusion rare entre l'expression de la mélancolie la plus vive et un ton ironique, parfois trivial (comme dans La Chanson du petit hypertrophique) qui, sous d'autres plumes, serait tombé dans le prosaïsme. Parfois aussi, lorsque Laforgue évoque des sujets aussi graves que la question du libre arbit

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