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Jules Laforgue



L'impossible - Poéme


Poéme / Poémes d'Jules Laforgue





Je puis mourir ce soir !
Averses, vents, soleil
Distribueront partout mon cour, mes nerfs, mes

moelles.
Tout sera dit pour moi !
Ni rêve, ni éveil.
Je n'aurai pas été là-bas, dans les étoiles !



En tous sens, je le sais, sur ces mondes lointains,
Pèlerins comme nous des pâles solitudes.
Dans la douceur des nuits tendant vers nous les mains,
Des
Humanités sours rêvent par multitudes !



Oui ! des frères partout ! (Je le sais, je le sais !)
Ils sont seuls comme nous. -
Palpitants de tristesse,
La nuit, ils nous font signe !
Ah ! n'irons-nous,

jamais ?
On se consolerait dans la grande détresse !



Les astres, c'est certain, un jour s'aborderont !
Peut-être alors luira l'Aurore universelle
Que nous chantent ces gueux qui vont, l'Idée au front !
Ce sera contre
Dieu la clameur fraternelle !



Hélas ! avant ces temps, averses, vents, soleil
Auront au loin perdu mon cour, mes nerfs, mes

moelles.
Tout se fera sans moi !
Ni rêve, ni réveil !
Je n'aurai pas été dans les douces étoiles !



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Jules Laforgue
(1860 - 1887)
 
  Jules Laforgue - Portrait  
 
Portrait de Jules Laforgue

Biographie jules laforgue

«Pendant une période de vie très modeste dans sa famille, vie devenue dure avec les soucis d'argent, Jules Laforgue, né à Montevideo, en 1860, sentit s'éveiller son esprit aux chefs-d'ouvres des Musées de Paris et aux longues lectures dans le jardin du Luxembourg; il aima d'abord Taine, Renan, Huysmans, puis alla vers Bourget, dont l'analyse inquiète et naïve l'attirait. Son ambition de la vingtiè

Orientation bibliographique / Ouvres

L'art de Laforgue occupe une place unique dans la poésie française. En effet, on retrouve chez lui une fusion rare entre l'expression de la mélancolie la plus vive et un ton ironique, parfois trivial (comme dans La Chanson du petit hypertrophique) qui, sous d'autres plumes, serait tombé dans le prosaïsme. Parfois aussi, lorsque Laforgue évoque des sujets aussi graves que la question du libre arbit

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