Carrière de Jean Anouilh

Formation



Après de courtes études de droit à Paris, Jean Anouilh entre chez Damour, une agence de publicité, où il travaille notamment avec Jacques Prévert et Jean Aurenche. Avec ce dernier, il écrit ses premières pièces de théâtre. En 1932, il rejoint la Comédie des Champs-Elysées, dirigée par Louis Jouvet, pour occuper la fonction de secrétaire général. Parallèlement à son travail d'écrivain, il commence à écrire des dialogues de films à partir de 1936.



Carrière au cinéma



En compagnie de Jean Aurenche, Jean Anouilh découvre le cinéma en écrivant les dialogues de films mineurs, comme Les dégourdis de la 11e (1937) de Christian-Jaque. Ses collaborations comme adaptateur, dialoguiste et scénariste témoignent d'une certaine versatilité. De Monsieur Vincent (1947) de Maurice Cloche à Caroline chérie (1950) de Richard Pottier ou au Rideau rouge (1952) d'André Barsacq, il fournit un travail d'ordre expérimental qui se mesure difficilement avec son oeuvre théâtrale. Sa seule réussite dans ce domaine semble être son scénario de Pattes blanches (1948) de Jean Grémillon. Réalisateur, Jean Anouilh signe Le voyageur sans bagages (1943), adaptation d'une de ses pièces qui souffre d'un jeu trop théâtral, puis Deux sous de violettes (1951), une oeuvre noire qui déplaît au public et à la critique pour ses excès dans le sarcasme et l'ignominie.



Autres activités



Jean Anouilh est avant tout célèbre pour son oeuvre de dramaturge qui connaît un grand succès jusqu'aux années 1950. Parmi ses nombreuses pièces qui sont pour la plupart montées au théâtre de l'Atelier, alors dirigé par André Barsacq, nous citerons Le bal des voleurs, Le rendez-vous de Senlis et Antigone.