wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Germain Nouveau



La rencontre - Poéme


Poéme / Poémes d'Germain Nouveau





Vous mîtes votre bras adroit,

Un soir d'été, sur mon bras... gauche.

J'aimerai toujours cet endroit,

Un café de la
Rive-Gauche ;



Au bord de la
Seine, à
Paris :
Un homme y chante la
Romance
Comme au temps... des lansquenets gris ;
Vous aviez emmené
Clémence.



Vous portiez un chapeau très frais
Sous des nouds vaguement orange,
Une robe à fleurs... sans apprêts,
Sans rien d'affecté ni d'étrange ;



Vous aviez un noir mantelet,

Une pèlerine, il me semble,

Vous étiez belle, et... s'il vous plaît,

Comment nous trouvions-nous ensemble ?



J'avais l'air, moi, d'un étranger ;
Je venais de la
Palestine
A votre suite me ranger,
Pèlerin de ta
Pèlerine.



Je m'en revenais de
Sion,

Pour baiser sa frange en dentelle,

Et mettre ma dévotion

Entière à vos pieds d'Immortelle.



Nous causions, je voyais ta voix
Dorer ta lèvre avec sa crasse,
Tes coudes sur la table en bois,
Et ta taille pleine de grâce ;



J'admirais ta petite main
Semblable à quelque serre vague,
Et tes jolis doigts de gamin,
Si chics ! qu'ils se passent de bague ;



J'aimais vos yeux, où sans effroi
Battent les ailes de votre
Ame,
Qui font se baisser ceux du roi
Mieux que les siens ceux d'une femme ;



Vos yeux splendidement ouverts
Dans leur majesté coutumière...
Etaient-ils bleus ?
Etaient-ils verts ?
Ils m'aveuglaient de ta lumière.



Je cherchais votre soulier fin,
Mais vous rameniez votre robe
Sur ce miracle féminin,
Ton pied, ce
Dieu, qui se dérobe !



Tu parlais d'un ton triomphant,
Prenant aux feintes mignardises
De tes lèvres d'amour
Enfant
Les cours, comme des friandises.



La rue où rit ce cabaret,
Sur laquelle a pu flotter l'Arche,
Sachant que l'Ange y descendrait,
Porte le nom d'un patriarche.



Charmant cabaret de l'Amour !

Je veux un jour y peindre à fresque

Le
Verre auquel je fis ma cour.

Juin, quatre-vingt-cinq, minuit... presque.



Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.

Germain Nouveau
(1851 - 1920)
 
  Germain Nouveau - Portrait  
 
Portrait de Germain Nouveau

Biographie / Ouvres

Il est l'aîné des 4 enfants de Félicien Nouveau (1826-1884) et de Marie Silvy (1832-1858). Germain Nouveau perd sa mère alors qu'il n'a que sept ans. Il est élevé par son grand-père.

Après une enfance à Aix-en-Provence et des études qu'il effectue au petit séminaire, pensant même à embrasser la prêtrise, et après une année d'enseignement au lycée de Marseille en 1871-1872, Nouveau

Chronologie


mobile-img