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Georges de Brébeuf



Biographie, ouvres de Georges de Brébeuf


Poésie / Poémes d'Georges de Brébeuf





Naissance: 1617 Manche
Décès: 1661 Venoix

Georges de Brébeuf, est un poète français, neveu de Jean de Brébeuf.

Événement littéraire, sa traduction de la Pharsale de Lucain fut saluée par Corneille. Boileau, en revanche, la ridiculisa dans son Art poétique avant de lui reconnaître certaines qualités dans ses épigrammes : « Malgré son fatras obscur, souvent Brébeuf étincelle » (extrait d'un dictionnaire de 1876, qui en outre le dit né à Torigni-sur-Vire).

Divers écrits, notes d'érudits plus ou moins sélectives, chacune visiblement incomplète, provenant certaines des Archives de la Manche, du Calvados, d'autres des Archives et de la Bibliothèque nationale donnent leur éclairage. Et R. Harmand, qui utilise la plupart de ces sources pour son essai en 1897 sur Georges de Brébeuf, et qui précise tout d'abord que, parmi ses biographes, « les uns l'appellent Georges et les autres Guillaume ».

Brébeuf doit l'essentiel de sa notoriété à la traduction-adaptation qu'il fit de Im Pbarsale de Lucain. Mais il faut croire que la seule veine épique n'était pas pour satisfaire sa fibre poétique, puisqu'il donna du même poème une version burlesque, dans la ligne d'une Enéide travestie qu'il avait entreprise à l'imitation de Scarron. Le burlesque, pour autant, ne suffit pas à épuiser son inspiration puisque, familier des salons, il y brilla surtout par de petites pièces précieuses, épigrammes et madrigaux, où il montre du brillant, et un côté à la fois ironique et mélancolique qui tranche quelque peu avec le côté volontiers frivole de la poésie mondaine. Sans doute avait-il en lui un penchant à la spiritualité qu'au terme d'une vie souvent malheureuse, marquée par les ennuis et la maladie, il trouva enfin à exprimer dans ce que l'on peut considérer comme son ouvre la plus personnelle, Les Entretiens solitaires. Sa foi, ardente et sincère, n'y considère plus les plaisirs que comme un passe-temps vain et illusoire, et aspire à l'immuable. Cette méditation d'un mondain revenu du monde, outre qu'elle servit de modèle à nombre de ses contemporains, traduit sans doute les aspirations profondes d'une société partagée entre la chair et l'âme, l'agitation attirante et trouble du monde et la fixité rassurante de l'éternel.

Longtemps, en dépit du succès obtenu par la libre traduction qu'il donne de La Pharsale de Lucain (1653), ses ambitions et ses espérances restent déçues, quand enfin il trouve un protecteur en Fouquet ; mais il n'a plus que trois ans à vivre : sa mort suivra de quelques jours la chute du surintendant. Très tôt, on ne retient de son ouvre que cette Pharsale dont Boileau condamnera sévèrement l'emphase, la boursouflure et la grandiloquence : emporté par son goût du sublime (Corneille, qu'il connaît bien et qu'il admire, lui enviera certains vers), l'auteur renchérit sur son modèle et, par la pensée comme par l'expression, se montre, comme on l'a dit, Lucano Lucanior, plus Lucain que Lucain même.

Ouvres

Parodie du VIIe livre de L'Énéide, Paris, 1650.
Lucain travesti, Rouen et Paris, 1656.
Poésies diverses, Paris, 1658.
Entretiens solitaires, Paris, 1660.
Panégyrique de la paix, Paris, 1660.
Éloges poétiques, Paris, 1661.
Lettres, Paris, 1664.

Étude:
René Harmand, Essai sur la vie et les ouvres de Georges de Brébeuf, Paris, Société française d'imprimerie et de librairie, 1897.



 

Georges de Brébeuf
(1617 - 1661)
Portrait de Georges de Brébeuf