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Estienne de La Boetie



Biographie, ouvres de Estienne de La Boetie


Poésie / Poémes d'Estienne de La Boetie





Naissance: 1er novembre 1530 Sarlat
Décès: 18 août 1563 Germignan dans la commune du Taillan-Médoc, près de Bordeaux

Ouvres principales: Discours de la servitude volontaire

Étienne de La Boétie était un écrivain humaniste et un poète français.

La Boétie est célèbre pour son Discours de la servitude volontaire. Il fut un grand ami de Montaigne, qui lui rendit hommage y compris dans ses Essais.

Estienne de La Boetie naquit à Sarlat, le mardi 1 novembre 1530, deux années seulement avant son illustre ami Michel de Montaigne.
Son ouvre la plus célèbre est le Discours de la servitude volontaire ou le Contr'un.
(Montaigne : lettre à Michel de l'Hôpital)

Fils d'un lieutenant particulier du sénéchal du Périgord, et d'une famille de magistrats, Étienne de La Boétie grandit dans un milieu éclairé. Son entourage est principalement composé de bourgeois cultivés. Peu d'informations sont connues sur l'enfance, l'éducation et les études de la Boétie. La Boétie est encore fort jeune à la mort de son père. L'enfant est élevé par son oncle Estienne, un prêtre, qui prend en charge l'éducation de son neveu3. Il est pour ce dernier un second père, ce qui fait dire à Étienne « qu'il lui doit son institution et tout ce qu'il est et pouvait être ».

(Montaigne : lettre à Michel de l'Hôpital)
« Qui pourrait faire voir les régies branles de son ame, sa piété, sa vertu, la vivacité de son esprit, le poids et la santé de son jugement, la hauteur de ses conceptions si loin élevées au dessus du vulgaire, son savoir, les grâces compagnes ordinaires de ses actions, le tendre amour qu'il portait à sa misérable patrie, et sa haine capitale et jurée contre tout vice, mais principalement contre ce villain trafic qui se couvre sous l'honorable titre de justice, engendrerait certainement à toutes gens de bien une singulière affection envers lui. »

(Lettre de Monsieur le conseiller de Montaigne, écrite à Monseigneur de Montaigne son père, concernant quelques particularités qu'il remarque en la maladie et mort de feu monsieur de La Boetie) :

« Lors, il se prit à me prier et reprier avec une extrême affection de lui donner une place : de sorte que j'eus peur que son jugement fût ébranlé. Même que lui ayant bien doucement remontré, qu'il se laissait emporter au mal, et que ces mots n'étaient pas d'homme bien rassis, il ne se rendit point du premier coup, et redoubla encore plus fort : Mon frère, mon frère, me refusez vous donc une place? jusqu'à ce qu'il me contraignit de le convaincre par raison, et de lui dire, que puisqu'il respirait et parlait, et qu'il avait corps, il avait par conséquent son lieu. Voire, voire, me répondit-il alors, j'en ai, mais ce n'est pas celui qu'il me faut ; et puis quant tout est dit, je n'ai plus d'être - Dieu vous en donnera en meilleur lieu, lui fis je. Y fussè-je déjà mon frère, me répondit-il, il y a trois jours que j'ahanne pour partir. Une heure après, ou environ, tirant à soi un grand soupir, à rendait l'ame, sur les trois heures du Mercredi matin dix huitième d'août, l'an mil cinq cent soixante trois, après avoir vécu 32 ans, 9 mois et 17 jours. »

Donc, puisque cette bonne mère nous a donné à tous toute la terre pour demeure, nous a tous logés dans la même maison, nous a tous dessinés sur le même modèle, afin que chacun puisse se regarder dans l'autre et quasiment se reconnaître en lui;
si elle nous a donné à tous ce grand cadeau de la voix et de la parole pour que nous nous fréquentions et fraternisions davantage, et que nous fassions, de la mise en commun de nos pensées, une communion de nos volontés;
si elle a fait en sorte, par tous les moyens, de resserrer aussi fort le noeud de notre alliance et de notre société;
si elle a montré en toutes choses qu'elle ne voulait pas tant nous faire tous unis que tous uns,
alors il ne faut pas douter que nous soyons tous naturellement libres, puisque nous sommes tous compagnons;
et il ne peut raisonnablement venir à l'esprit de personne que la nature ait mis l'un de nous en servitude, puisqu'elle nous a tous mis en compagnie.



Ouvres

Ouvres complètes, Éditions William Blake & Co., 1991. ISBN 978-2-905810-60-1 Mémoire touchant l'Édit de janvier 1562.

Discours de la servitude volontaire, Paris : Mille et une nuits, 1997. ISBN 978-2-910233-94-5
Discours de la servitude volontaire, Paris : Flammarion, 1993. ISBN 978-2-08-070394-1
Discours de la Servitude volontaire, Paris : Payot, collection Petite bibliothèque, 2002. (deux versions du texte + études complémentaires (Abensour, Clastres, Lefort...). ISBN 978-2-228-89669-6


 

Estienne de La Boetie
(1530 - 1563)
 
  Estienne de La Boetie - Portrait  
 
Portrait de Estienne de La Boetie