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HISTORIENS ET CRITIQUES ROMANTIQUES






En constituant définitivement l'histoire comme science, le romantisme lui a bien rendu tout ce qu'elle lui avait apporté en matière de sujets et de pittoresque. Le goût pour l'histoire, si fort chez les gens des XVIIe et XVIIIe siècles, s'était d'ailleurs prolongé chez les premiers romantiques : Chateaubriand avait ainsi écrit un très original Essai sur les révolutions et Lamartine, avec son Histoire des Girondins, devait montrer que les préoccupations de l'historien n'étaient pas incompatibles avec les soucis du poète. Mais le goût de l'époque ne suffit pas à rendre compte de ce qui va devenir à partir de 1830 un véritable engouement pour l'histoire. Le fait fondamental de la période est l'apparition d'un matériel d'investigation historique inexistant jusqu'alors, qui va se mettre en place de la Convention à Juillet : des revues comme celle des Etudes historiques, des écoles comme celles des Chartes ou des Langues orientales, des disciplines auxiliaires comme l'égyptologie de Champollion, l'orientalisme de Burnouf ou la numismatique qu'illustra Lenormant. Grâce à ces nouveaux moyens d'approche l'historien romantique allait pouvoir inventer de nouveaux modes de lecture et de restauration du passé : rompant avec le dogmatisme souvent trop théorique des historiens du XVIIIe, les « Modernes » vont s'engager sur la voie de « l'explication historique ». Explication qui se fera chez les une dans la trame d'un récit documenté mais également « subjective » ; chez les autres à travers des analyses et des problématiques relevant de véritables philosophies de l'Histoire.





Les tenants de l'école « narrative » furent nombreux et illustres. Barante en donnait l'esprit en écrivant en épigraphe de son Histoire des ducs de Bourgogne (1828) : « Scribitur ad narrandum, non ad probandum ! » Un an plus tôt, Thiers s'était inspiré du même esprit en rédigeant son Histoire de la Révolution qu'il compléta plus tard par une Histoire du Consulat et de l'Empire (1845-1862). Mais si l'Histoire de la Révolution française de F. Mignet (1824) mérite d'être citée pour avoir pris place dans ce courant, il reste que l'ouvre majeure de l'école narrative est bien l'ensemble des Récits des temps mérovingiens qu'Augustin Thierry fit publier en 1840 : riche en couleurs, constitué d'une succession d'épisodes et de tableaux bariolés, le récit historique s'y présente délibérément comme la restauration du passé à travers les visions « authentiques » mais personnelles de l'écrivain, mises en images avec force et brio.



Rien de semblable évidemment chez un E. Qui-net, chez un L. Blanc ou chez François Guizot qui, en rédigeant de 1826 à 1856 son Histoire de la Révolution d'Angleterre, révélait la conception d'une histoire fondée non plus sur le pouvoir évocateur des images mais sur la vigueur d'une démonstration où chaque hypothèse, chaque théorie, s'appuie sur des faits rigoureux et se vérifie en eux. Même démarche chez le grand Alexis de Tocqueville dont


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