Les éclats - Poéme

D'Eve, au moment de son péché dans le vitrail, l'incandescence au soleil variable d'avril.

Telle que la montraient les filles à genoux durant l'Élévation, la pâleur très naturelle de la chair visible au-dessus de leurs mi-bas blancs pour désespérer tout le sang recueilli un instant dans le cour des garçons.

La teinte du soir au septième anniversaire du monde qui était aussi celui d'une enfance élevée dans la crainte de jeux où serait découverte par certains exercices célestes des grandes sur la balançoire l'étoile rouge et fragile de la compassion.

Cette terrible exaltation de l'azur entre les lilas sous quoi, dans l'attente qu'apparût la comète annonçant le retour du corps de l'enfant-dieu régénéré par l'Orient, les jeunes ouvrières fredonnaient des choses monodiques pour soulager les langueurs de leurs flancs que les pères réprimaient par des corsets de fer.

Mais rien n'excède l'éclat de celui qui se relève de la couche nuptiale plus lumineux d'avoir ravi l'essence de l'Epouse lorsqu'elle reste assise au bord du lit à se désoler de ce que son collier s'est rompu laissant toute une rouge verroterie rouler entre ses cuisses.