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Clovis Hesteau de Nuysement



Biographie, ouvres de Clovis Hesteau de Nuysement


Poésie / Poémes d'Clovis Hesteau de Nuysement





Naissance: 1550-1560 à Blois
Décès: 1623-24

Clovis Hesteau de Nuysement est un poète français de la Renaissance, de plusieurs ouvrages de poèmes alchimiques, dont le Traité du Vrai sel (Traittez de l'harmonie, et constitution generalle du vray sel, secret des Philosophes, & de l'esprit universel du monde).

Clovis Hesteau de Nuysement a fait partie de l'entourage de Henri III et de son frère le duc d'Alençon. Il est « secrétaire de la chambre du Roi et de Monsieur », reçoit une pension parmi les « Poettes-Géographes », « Historiographes » et « Traducteurs » et participe aux travaux de l'Académie fondée par Jean-Antoine de Baïf.

Nuysement n'échappe pas aux vicissitudes de son temps, en partie par son goût personnel de l'aventure, en partie par fidélité envers ses protecteurs. En 1575 s'ouvre pour lui une période troublée avec la fuite du duc d'Alençon qu'il suit à Anvers. De retour à Paris en 1583, il est condamné à deux mois de prison pour des actes qu'il a commis plus jeune, escroquerie et usage de faux. Il devient néanmoins le protégé de Monsieur de Bellegarde. C'est sans doute dans les années 1583-1585 qu'il sympathise avec les idées familistes du groupe de Hiel, en cédant peut-être à la tentation mystique. De retour à la Cour, il écrit des vers de circonstances. Après 1591, il se met au service de Charles de Luxembourg en tant que « Secretaire et Receveur general de son comté de Ligny ». Il épouse Marie Nitard, dont il a un premier fils, Louis, né en 1594. Sa carrière d'administrateur est prospère. Seigneur de La Presles et des Marolles, il devient père de sept autres enfants. Son goût pour l'alchimie ("art royal" ou "haute science"), que lui a enseigné François de Candale, lui vaudra d'être considéré comme un "sorcier" se livrant à des "expériences fantastiques" par certains de ses contemporains. Son Traité du vrai sel connaît plus qu'un succès d'estime.

Les Ouvres poétiques

Il était né à Blois, et fut secrétaire de la Chambre du Roi et de Monsieur, c'est-à-dire de Henri III et du Duc d'Anjou. De même que Boyssieres et La Jessée, c'est à ce Prince qu'il a dédié ses Ouvres poétiques... L'auteur était jeune quand il donna ce recueil; il le dit dans son Epître en vers héroïques à Monsieur. Diverses poésies grecques, latines et françaises y prodiguent à Nuysement bien des louanges qu'il ne méritait pas. Ces pièces occupent douze pages, et tout ce qu'elles nous apprennent, c'est que Nuysement était de Blois.

Il y a bien de l'extravagance dans ses poèmes. Si l'auteur ne peut se faire aimer de sa maîtresse, il invoquera Dieu, les anges et les saints, et se fera moine ou hermite. S'il ne réussit pas, il appellera les démons à son secours, et pratiquera tous les enchantements qui lut seront prescrits. Si après s'être tourné de tous côtés, le succès ne répond point à ses voux, il mourra. Quelles folies !

Ouvres

Ouvres poétiques, Paris, A. L'Angelier, 1578 (lire)
au folio 88, se trouve un Discours des enchantements

Juste Lipse, Les deux livres de la constance de Juste Lipsius, traduit par Clovis Hesteau de Nuysement, Anvers, Plantin, 1584
Poeme philosophic de la verité de la Phisique mineralle, Paris, J. Périer et A. Buisard, 1620 (lire)
Traittez de l'harmonie et constitution generalle du vray sel, Paris, J. Périer et A. Buisard, 1620 (lire)
c'est le traité III du livre intitulé Le Cosmopolite ou Nouvelle Lumière chymique (le traité I, Traité du Mercure, est dû à Alexandre Seton, 1604 ; le traité II, Traité du Soufre, est dû à Michel Sendivogius). Ces deux auteurs, l'un le maître (Seton), l'autre le disciple (Sendivogius), étaient appelés « Le Cosmopolite ». Le traité III a pour titre : Traité du vrai Sel des Philosophes)

La table d'Hermes expliquée par sonnets, Paris, J. Périer et A. Buisard, 1620
Poëme philosophic sur l'azoth des philosophes, Paris, J. et C. Perier, 1624

Commentaires

« Le plus grand des poètes alchimistes » ALBERT-MARIE SCHMIDT

« à ce familier des secrets de la terre et des minéraux, les souffrances de l'amour suscitent tout naturellement des images évoquant les demeures souterraines, le feu brûlant de la lave en fusion et, référence mythologiques obligent, les grands supplices infernaux » JEAN SERROY (Poètes français de l'âge baroque - Anthologie (1571-1677), Imprimerie Nationale, 1999)

« sa quête passionnée des territoires de la mort est aussi un défi lancé aux dieux et à la vie » GISÈLE MATHIEU-CASTELLANI (Anthologie de la Poésie amoureuse de l'âge baroque (1570-1640), Librairie Générale Française, Le Livre de Poche, 1990)




 



Clovis Hesteau de Nuysement
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Portrait de Clovis Hesteau de Nuysement