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Clément Marot



Chronologie de Clément Marot


Poésie / Poémes d'Clément Marot





Vie et ouvres de Marot

Fin de l'année : Naissance à Cahors en Qucrcy de Clément Marot, fils d'une Quercinoise et de Jean des Mares, ou des Marets, ou Marot, originaire de Caen et établi chapelier-bonnetier à Cahors depuis 1471.

Fin 1505-début 1506 : Révoqué par sa corporation, Jean Marot quitte le Quercy pour la cour de France. Appuyé par Michelle de Saubonne, il est admis par la reine Anne de Bretagne en qualité de secrétaire. Clément le suit en « France », et est confié à divers régents.

Jean Marot compose pour la reine Le Voyage de Gênes.

1509-1510 : Jean Marot, toujours en qualité d'historiographe de la reine, compose Le Voyage de Venise, son ouvre maîtresse, où il fait un large usage de l'alexandrin.

Vers 1514 : Premiers essais poétiques de Clément Marot :
La Première Églogue de Virgile
et l.e Jugement de Minos
d'après Lucien. C'est vers
cette date qu'il reçoit les
conseils de.Jean Lemaire de
Belges, alors au sommet de
sa carrière poétique : La
Concorde des deux langages est
composée en 1511, et les
Illustrations de Gaule sont
publiées de 1511 à 1513.

1514 : Clément Marot entre
comme page au service de
Nicolas I de Neufville, seigneur de Villcroy et secrétaire des finances du roi.
C'est à ce personnage, qui
devint notamment trésorier
de France et conseiller au
Conseil privé, que Marot
dédiera plus tard, en 1538,
Le Temple de Cupido, poème
d'abord offert, en cette
année 1514, à François
d'Angoulême et Claude de
France pour leurs noces.
C'est la première ouvre
imprimée du poète (vers
1515?).

Après 1515 : Marot devient 1515 clerc de chancellerie, sous l'autorité du procureur Jean Grisson. A pu suivre auparavant des études de droit à Orléans (?), où il aurait fait la connaissance de Lion Jamet, son fidèle ami par la suite, et à Paris. Marot est affilié à la Basoche, ce dont témoignent les Ballades I, II et IV de l'Adolescence.

Marot compose la Ballade VII et le Rondeau XIII.

Marot entre au service de Marguerite d'Angoulême, duchesse d'Alençon, à qui il est « donné » par François I. Antoine Raffin, dit Pothon, sénéchal d'Agenais, a servi d'intermédiaire. Il a composé vers cette date les Epîtres I (Du dépourvu) et VI (Petite Épitre au roi).

Accompagnani Marguerite, Marot est présent au Camp du drap d'or, qu'il célèbre dans la Ballade VIII et le Rondeau XXXII.

Juin : Clément Marot suit le duc d'Alençon dans la campagne de Hainaut contre Charles Quint, occasion pour lui d'une abondante production officielle : Epîtres II et III; Ballade IX: Rondeaux XXXIII, XXXIV. Il chante également les négociations tripar-tites de Calais qui firent suite à cette campagne (Ballade X).

Marot figure sur l'état de Marguerite d'Angoulême en qualité de secrétaire.

Clément Marot, qui accompagne l'armée d'Italie, n'est pas présent à la bataille de Pavie.

Fin février : Marot est incarcéré au Châtelet de Paris pour avoir « mangé le lard ».

Mars : Sur la requête de Louis Guillard, évëquc de Chartres, il est transféré dans cette ville où il est assigné à résidence- Il y compose L'Enfer, avant d'être relâché le Ie' mai.

Fin de l'année : Jean Marot meurt dans les bras de son fils.

Édition (non signée) du Roman de la Rose.

Mardi-gras (5 mars) : « Alliance » avec Anne d'Alcnçon, nièce de ses protecteurs (voir Rondeau XXXVIII) : un long amour platonique les unira jusque vers 1538. Marot lui dédiera Rondeaux, Elégies et Épi-grammes.

Octobre : Marot, ayant « recouru » un prisonnier des mains de la police, est emprisonné à son tour à la Conciergerie. Le roi, auquel il adresse une Êpître « pour le délivrer de prison », le fait élargir début novembre.

Décembre : Composition de la Déploration de Florimond Robertet.

1528-1534 : Période de grande faveur de Marot à la cour. Bien que nommé valet de chambre dès 1527, c'est à partir de 1528 qu'il est officiellement inscrit sur l'état de la maison du roi et qu'il touche ses gages. Il s'est marié avant cette date. De ce mariage il aura un fils, Michel, poète à son tour, et une fille, qui se fera religieuse.

Querelle des Gracieux Adieux aux dames de Paris, pièce qui circule sous le nom de Marot et qui insultait à l'honneur des Parisiennes.

Marot, malade pendant « trois bons mois » de la peste, est volé par son valet. Compose VEpître au roi pour avoir été dérobé.

Printemps : Nouvelle affaire du lard devant le Parlement de Paris. Mêlé à la condamnation de Louis et Laurent Meigrct. Marot est délivré sur une intervention d'Etienne Clavier qui se porte, garant, agissant au nom de Marguerite de Navarre. L'Adolescence clémentine rencontre un grand succès.
Le Psaume VI, traduit par Marot, est inséré dans le Miroir de l'âme pécheresse de Marguerite de Navarre. A l'instigation du syndic Béda, la Sorbonne demande à « examiner » l'ouvrage. Mais, sur l'intervention de François Ie', l'affaire n'aura pas de suites.

Septembre : Edition des Ouvres de François Villon à Paris chez Galiot du Pré.

Janvier : La Suite de l'Adolescence clémentine. Premier livre de la Métamorphose d'Ovide traduit en vers.

Août : Première dispute avec François Sagon, aux noces d'Isabeau d'Albret.

Octobre : Marot, à Blois, est obligé de fuir sans pouvoir se justifier auprès du roi. Le Parlement perquisitionne à son domicile parisien, et fait brûler livres et manuscrits (sans doute la traduction des Psaumes en chantier).

Fin novembre : Arrêté à Bordeaux, il est interrogé et relâché.

Décembre : Il arrive à Nérac, auprès de Marguerite de Navarre.

Condamné par contumace à Paris, l'un des tout premiers sur la liste des suspects, il quitte la Navarre et se réfugie en Italie : il arrive en juin auprès de Renée de Fcrrare, dont il devient le « secrétaire et poète » pensionné. Il adresse alors à François I VÉpitre au Roi, du temps de son exil à Ferrare.

A la cour de Fcrrare, Marot a composé le blason du Beau Tétin, suscitant un véritable concours de Blasons anatomi-ques chez ses disciples restés en France.

Juin : Bastonné une nuit en pleine rue, à l'instigation probable du duc de Fcrrare, Marot fuit à Venise.

Début juillet : Il adresse à « Monseigneur le Dauphin » une seconde Epître pour obtenir un sauf-conduit. En juillet, il compose l'Épitre envoyée de Venise à Madame la duchesse de Ferrare, pièce importante où il retrouve, par-delà la leçon de l'evangélisme, l'inspiration satirique qui avait été en 1509 celle de son père dans 1* Voyage de Venise (cf. v. 579 : « Autre Dieu n'ont que l'or ») ; dans la conclusion il rappelle la victoire remportée jadis sur la République par Louis XII, le propre père de Renée, à l'époque où Jean Marot était le poète officiel de la monarchie.

Fin octobre : Marot quitte Venise. Ayant, dans la seconde moitié de novembre, reçu la permission de rentrer en France, Marot passe les Alpes et fait halte à Genève. En décembre à Lyon, il « abjure » publiquement, au cours d'une cérémonie religieuse présidée par le cardinal de Tour-non, I' « erreur luthérienne ». Echappant ainsi à l'excommunication, il rentre dans le giron de l'Église catholique.

Retour de la faveur de Marot 1537 auprès du roi et de la cour.

Fin février : Il participe à Paris au banquet fêtant la grâce accordée par le roi à Dolet, avec notamment Budé et Rabelais.

8 mars : Il a rejoint la cour à Compiègne.

Avril : Il la suit lors de la campagne de Picardie. A la fin de juin, à Saint-Cloud, Marot rencontre Sagon chez Marguerite de Navarre. Aux nouvelles attaques de son ennemi, il riposte par l'Épître de Frippelippes, valet de Marot, à Sagon, qui est publiée peu après. En décembre, Marot accompagne le roi et la reine de Navarre dans le Sud-Ouest. Il salue sa ville natale de Cahors dans l'épigramme CXLIV.

En janvier, il est fêté à Tou- 1538 louse par le milieu lettré. Par Narbonne, il gagne ensuite Lyon.

1 mars : Il présente au connétable Anne de Montmorency un recueil manuscrit de ses ouvres {manuscrit de Chantilly).

Été Publication des Ouvres de Clément Marot à Lyon chez Dolet et chez Gryphe. Comme Dolet ne possède pas à cette date de presse ni d'atelier, c'est probablement Sébastien Gryphe qui assure l'impression de cette double édition. Marot la surveille en personne et elle servira de modèle à tous les éditeurs suivants, au moins jusqu'à l'édition Constantin de 1544. Voir Claude Lon-geon, Bibliographie des ouvres d'Etienne Dolet, Genève, Droz, 1980, p. 23.

Juillet : Le roi fait don à Marot de la « maison du cheval de bronze », sise au clos Bru-ncau, « au Faubourg Saint Germain des Prés les Paris ». Édition de VÉglogue au roi sous les noms de Pan et Robin, et de L'Enfer, publié pour la première fois chez J. Steels à Anvers. Traduction de Six Sonnets de Pétrarque.

Début janvier : A Charles Quint, qui traverse la France pour aller réprimer ses sujets de Gand révoltés, il présente une copie des Trente Psaumes, comprenant aussi l'oraison dominicale, la salutation angélique et le symbole des apôtres.

Janvier : Édition pirate de l'Histoire de I^ander et Hero. Décembre : Publication des Trente Psaumes à Paris, chez Etienne Roffet avec l'autorisation de la Faculté de théologie.

Histoire de leander et Hero, traduite du poète grec Musée.

Dolet donne une seconde édi- 1542 tion de L'Enfer en janvier.

Les Psaumes sont interdits.

Fin novembre : Marot se réfugie à Genève, où il est bien accueilli par Calvin, mais ne tarde pas à être en butlc aux tracasseries du Consistoire.

Fin de l'année : Édition de Vingt autres Psaumes par Marot. Publication anonyme des Cinquante Psaumes en français par Clément Marot.

Décembre : Marot quitte Genève pour la Savoie et cherche à rentrer en France.

Séjour à Annecy, puis à Cham-béry., Marot célèbre dans une Epître la victoire de Cérisolcs. Il passe en Piémont.

Septembre : Mort de Clément Marot à Turin. Il est inhumé dans l'église Saint-Jean-Baptiste. Lion Jamet compose son épitaphe. Edition posthume des Ouvres par A. Constantin à Lyon.



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Clément Marot
(1496 - 1544)
 
  Clément Marot - Portrait  
 
Portrait de Clément Marot

Biographie

Clément Marot naquit à Cahors en 1496. Son père, grand poète rhétoriqueur, avait été le protégé d'Anne de Bretagne , femme de Louis XII. Page dès 1515, il se mêle à la joyeuse confrérie des Clercs de la Basoche, compose en 1515 le poème allégorique le Temple de Cupido et devient valet de chambre et secrétaire de Marguerite, duchesse d'Alençon, sour du roi. Il rencontre chez elle des penseurs réfo

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