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Auguste Barbier



Il pianto, allegri - Poéme


Poéme / Poémes d'Auguste Barbier





Si dans mon coeur chrétien l' antique foi s' altère,

L' art reste encor debout, comme un marbre pieux

Que le soleil, tombé de la voûte des cieux,

Colore dans la nuit d' un reflet solitaire.

Ainsi, vieil Allegri, musicien austère,

Compositeur sacré des temps religieux,

Ton archet bien souvent me ramène aux saints lieux,

Adorer les pieds morts du sauveur de la terre.



Alors mon âme vaine et sans dévotion,

Mon âme par degrés prend de l' émotion,

Et monte avec tes chants au séjour des archanges:

Et mystique poète, au fond des cieux brûlants,

J' entends les bienheureux dans leurs vêtements blancs,

Chanter sur des luths d' or les divines louanges.



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Auguste Barbier
(1805 - 1882)
 
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