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Antoine Léonard Thomas



Biographie, ouvres de Antoine Léonard Thomas


Poésie / Poémes d'Antoine Léonard Thomas





Naissance: 1er octobre 1732 à Clermont-Ferrand
Décès: 17 septembre 1785 à Oullins

Antoine Léonard Thomas, est un poète, critique et académicien français, surtout renommé en son temps pour sa grande éloquence.

Poète et critique, il est célèbre par les éloges qu'il fit des grands hommes ; il obtint cinq fois le prix d'éloquence à l'Académie : en 1759, 1760, 1761, 1763, 1765 avec les éloges du maréchal de Saxe, du chancelier d'Aguesseau, de Duguay-Trouin, de Sully et Descartes, ce qui ne l'empêcha pas d'être lauréat du prix de poésie en 1762. Ami des philosophes, il fut un habitué des salons de Mme Geoffrin qui le pensionna, et lui légua une rente viagère de 1 275 francs, de Mlle de Lespinasse, de Mme Necker. Il fut professeur et membre de l'Académie de Lyon.

Connu pour ses éloges académiques, son Essai sur les éloges (1773) et son Essai sur les femmes (1772) qui provoqua l'ironie de Diderot, il devint un des orateurs du parti philosophique à l'Académie française. Mais son ouvre poétique mérite l'intérêt, de l'Épître au peuple ( l 760) et l'Ode sur le temps ( 1762) à la vaste épopée inachevée sur le Czar Pierre I", La Pétréide.

Candidat au fauteuil de Bougainville, il s'effaça devant la candidature de Marmontel, malgré le désir contraire du duc de Choiseul, ce qui lui fit perdre la place de secrétaire qu'il occupait auprès de ce ministre. Il fut élu à la vacance suivante qui ne se produisit que trois années plus tard, et le 6 novembre 1766, il remplaça Jacques Hardion à l'Académie ; il fut reçu le 22 janvier 1767 par le prince de Rohan-Guéménée. Son discours de réception qui avait pour sujet De l'homme de lettres considéré comme citoyen eut un grand succès, il y affirma l'indépendance nécessaire à l'homme de lettres. Le 25 août 1770, il prononça l'éloge de Marc Aurèle, qui est considéré comme son chef-d'ouvre, et dont l'impression fut interdite par le chancelier Maupeou. Le 6 septembre suivant, à la réception de Loménie de Brienne, Thomas prononça un discours dans lequel les allusions directes à certains actes de l'avocat général Séguier dont il le blâmait furent soulignées par les applaudissements du public ; Séguier dénonça Thomas à Maupeou qui, cette fois, lui défendit de parler désormais en public. L'Académie se solidarisa avec Thomas et mit Séguier en quarantaine. Thomas écrivit le discours de réception de Ducis, son meilleur ami, qui « se sentait mal à l'aise dans la prose ».

Principales publications

Ode à Mr Moreau de Séchelles (1756)
Mémoire sur la cause des tremblemens de terre, qui a remporté le prix Accessit au jugement de l'Académie royale des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, le 3 août 1757 (1758)
Jumonville, poème (1759)
Éloge de Maurice, comte de Saxe (1759)
Éloge de Henri François d'Aguesseau, chancelier de France (1760)
Épitre au peuple, ouvrage présenté à l'Académie françoise, en 1760 (1761)
Éloge de René Duguay-Trouin, lieutenant général des armées navales (1761)
Ode sur le temps (1762)
Éloge de Maximilien de Béthune, duc de Sully (1763)
Éloge de René Descartes (1765)
Éloge de Louis, dauphin de France (1766)
Amphion, ballet, Paris, Académie royale de musique, 11 octobre 1767
Essai sur le caractère, les mours et l'esprit des femmes dans les différens siècles (1772) Rééd.. : Lacour, Nîmes, 2001. Texte en ligne
Éloge de Marc-Aurèle (1775)
Esprit, maximes et principes de Thomas (1788)
Essai sur les éloges, ou Histoire de la littérature et de l'éloquence appliquées à ce genre d'ouvrage (2 vol., 1812) Texte en ligne
Ouvres complètes de Thomas (6 vol., 1822-25)

Bibl. Etienne Micard, Un écrivain académique au xvuf siècle. Antoine-Leonard Thomas (1732-1785), Champion, 1924. - Edouard Guitton. « Populisme et poésie. De l'Epi'tre au peuple au poème des Fastes», Images du peuple au XVIII siècle. Colin, 1973. -Jean Gillct. « Thomas et les révélations de la terre», «Le Paradis perdu» dans la littérature française. Klincksieck, 1975-

ODE SUR le temps. -
1. Les Lumières s'efforcent de distinguer le temps vécu et la simple durée. Guérineau de Saint-Péravy « respire sans vivre», il «existe pour sentir [qu'il] n'existe plus» (p. 213). Voir Michel Delon, «"Cesser de vivre avant de cesser d'exister" : 1,'opposition entre vivre et exister chez Rousseau et ses successeurs», Etudes Jean-Jacques Rousseau, 2, 1988. -
2. On a reconnu un hémistiche du «Lac» de Lamartine (Méditations poétiques, 1820). On a souveni souligne le nombre des emprunts de Lamartine à ses prédécesseurs.





 



Antoine Léonard Thomas
(1732 - 1785)
 
  Antoine Léonard Thomas - Portrait  
 
Portrait de Antoine Léonard Thomas