wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Antoine Favre



Troisieme centurie - Sonnet


Sonnet / Poémes d'Antoine Favre





Qu'il soit fait, disoit
Dieu, quand il créa le monde,
Il fut dit, il fut fait, le monde fut formé,
L'homme ne fust si tost fait de terre animé
D faut que par conseil la main de
Dieu le fonde :



Mais quel
Dieu trouva bon qu'une forme seconde :
Fist que l'homme second fust en mieux reformé,
Il advint autrement.
Un seul mot exprimé
Le forma dans les flancs d'une
Vierge féconde.



Et quel mot ?
Qu'il soit fait, mais par qui prononcé ?

Par la
Vierge.
Et comment ? d'une cour humble, et

[forcé

Pour ne désobéir, d'en faire l'ordonnance :



O
Dieu, qu'elle t'ayt fait homme plus promptement,

Que tu ne fis
Adam, disons donc hardiment,

L'humilité fait plus que la toute-puissance.






Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.



Antoine Favre
(1557 - 1624)
 
  Antoine Favre - Portrait  
 
Portrait de Antoine Favre


});
mobile-img