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André Mage de Fiefmelin



Sonnet xxxiv - Sonnet


Sonnet / Poémes d'André Mage de Fiefmelin





S'il n'y a point d'amour si grand que de soy-mesme,
Vray
Narcisse je m'ayme entre tous grandement :
Et si n'ay toutesfois d'ennemy s'animant
Plus que moy contre moy qui, pour me hayr, m'ayme.



Ce qu'ore à mort je hai, tost d'un désir extresme
Je me l'affectionne : et mon vouloir, s'armant
Contre moy, n'obéit qu'en son commencement :
Et vainqueur de vaincu, ce dernier vient supresme.



D'un non-voulant ouy j'espouse la vertu :

Quand d'un voulant
Nenny contraint, j'ay combattu
Le vice, et sur mes sens mis la raison à force.



Je ne cours pas au bien, je m'y traisne à lent pas :
Mais le mal qui m'atteinct sur moy ne règne pas :
En moy je-ne-scay-quoy plus grand que moy le force.





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André Mage de Fiefmelin
(1560 - 1603)
Portrait de André Mage de Fiefmelin


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