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André Mage de Fiefmelin



Biographie, ouvres de André Mage de Fiefmelin


Poésie / Poémes d'André Mage de Fiefmelin





Naissance: 1560
Décès: 1603

André Mage de Fiefmelin est un poète baroque français.

Qui est cette femme qui ravit le cour de Mage de Fiefmelin? Si elle ne lui était apparue au « saint lieu », nous ne devinerions pas qu'il s'agit pour lui d'une figure spirituelle, semblable à la fiancée du « Cantique des cantiques » que Mage a d'ailleurs paraphrasé. Mais les images et la langue de la poésie amoureuse sont ici si belles qu'il eût été dommage de passer sous silence ce grand poète de la fin du XVIe siècle.

André Mage de Fiefmelin est né dans l'Ile d'Oléron, où il passa sans doute toute sa vie, comme officier de justice. La chose n'est pas indifférente. Pour ce protestant, resté obstinément fidèle à sa religion, l'île, sujette aux vents, aux assauts de la mer, aux vagues de la pluie, est aussi un paysage intérieur : celui de l'homme en proie aux éléments du monde, mais y résistant, guidé par une foi obstinée. Car pour ce contemporain de Sponde et d'Aubigné, la vraie vie est celle de l'âme qui aspire à Dieu. Sa poésie, d'une spiritualité passionnée, traduit les tourments et les déchirures, mais trouve dans cette violence même la voie d'une paix intérieure. Poésie volontiers paradoxale, cultivant les antithèses, les oxymores, les chiasmes, les oppositions, elle n'a de cesse qu'elle ne dise la misère de l'homme et la grandeur de Dieu. Poésie cosmique, mettant en branle le mouvement du monde; poésie sombre et violente, accordée à des temps de bruits et de fureurs; mais poésie assurée aussi, comme une force qui va. Le grand lyrisme passe dans cette ouvre longtemps méconnue, d'un écrivain qui est assurément un des grands poètes de la foi.

Les Ouvres

« Mage de Vief-melin n'alla pas comme Théophile, à la cour de Jacques Vi, Roi d'Ecosse; il se contenta d'envoyer à ce Prince un sonnet pour le supplier de faire accueil à ses Poésies.
«Un écrivain, quelque désintéressé qu'il soit, quant aux biens temporels, qualité très-rare néammoins chez un Poète, est toujours sensible à la gloire, et place l'indifférence des autres pour ses productions presque au même rang que le déshonneur.
« Le Sieur Mage n'était pas exempt de cette sensibilité : mais content de vivre au milieu de ses amis dans la province où il était né, soit à Poitiers soit à La Rochelle, soit dans l'Isle d'Oléron près de laquelle était située sa terre de Fief-melin, il ne parait pas avoir ambitionné ni les charges importantes, ni les dignités d'éclat.
« Dans sa jeunesse, la Poésie fit son amusement ; dans son âge plus mûr, il lui préféra l'étude du droit, et obtint quelque charge ou office de judicature, qui concernait, à ce qu'il parait, la Baronnie d'Oléron. Devenu même dans la suite assez indifférent pour les Poésies qu'il avait composées, non seulement il eut la sagesse de supprimer celles qui ne roulaient que sur l'amour profane, quoiqu'il les eût fait imprimer, il ne laissa même paraître celles que nous avons que par obéissance pour Anne de Pons, Comtesse de Marennes, à qui il étoit attaché par devoir et par reconnaissance. C'est lui même qui nous apprend ces faits ; c'est après lui que je les répète.
« Il nous dit aussi qu'il commençait à sentir les approches de la vieillesse lorsqu'il réunit ses Poésies. »

Ouvres

Les Ouvres d'André Mage de Fiefmelin se composent de deux parties:

1. La Polymnie (elle-même divisée en deux parties):

Jeux poétiques (Théâtre):
Eglogue
Accueil
Le Triomphe d'Amour
Alcide, jeu comique
Aymée, tragicomédie
Jephté, tragédie

Mélanges:
Odes
Sonnets
Le Saulnier
Epigrammes


2. Le Spirituel:
Les Prières
L'Homme naturel
L'âme humaine
Les Saincts soupirs
Les Muses célestes
Les Méditations
La Chrestienne

Étude : Pierre Ménanteau, Images d'André Mage de Fiefmelin, Limoges, Rougerie, 1965.


 

André Mage de Fiefmelin
(1560 - 1603)
Portrait de André Mage de Fiefmelin