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André Frédérique



Biographie, ouvres de André Frédérique


Poésie / Poémes d'André Frédérique





Naissance: 27 février 1915 à Nanterre
Décès: Paris, 17 mai 1957

André Frédérique est un poète français, adepte de l'humour noir ou plutôt d'un humour tendre et anti-bêtise.

Sa première plaquette, Ana, parait en 1944. L'année suivante, grâce à Raymond Queneau, il publie Histoires blanches. II préface les Ouvres poétiques complètes d'Alfred Jarry, publie Aigremorts (1947) et entre au «Club d'essai» de la radiodiffusion française (1948). 11 met fin à ses jours le 17 mai 1957, peu après l'achèvement de ses Poésies sournoises. André Frédérique ou L'art de la fugue (1992) offre une anthologie de son ouvre.

Il était le fils unique d'un commissaire de police, qu'il détestait viscéralement (un personnage de père monstrueusement autoritaire revient sans cesse dans ses textes). Après des études de lettres (hypokhâgne) à Louis le Grand, il entreprit des études de pharmacien, avec son ami Géo Lhoir. En 1941, il acquiert à La Garenne Colombes une officine, avec une étudiante en pharmacie qu'il a épousée. À la suite de leur faillite, il ouvrira après guerre, rue Montorgueil, à Paris,(IIe) une seconde pharmacie, qui connut le même sort.

Délaissant sa pharmacie fantaisiste, André Frédérique devait à la protection de Gaston Bonheur -lequel avait publié ses premiers poèmes dans sa revue poétique Saisons et dirigeait la rédaction de Paris-Match- de tenir chaque semaine dans ce magazine une rubrique Arts et Lettres, d'un niveau et d'une qualité qui ont complètement disparu des publications de ce type. J'ai connu André Frédérique peu après la Libération, par l'intermédiaire d'Eric Bromberger, camarade de résistance (Vercors). A l'époque nous nous rencontrions fréquemment avec Guillaume Hanoteau, rue Pierre Charon, à La Belle Ferronnière, café-restaurant que Frédérique ne désignait jamais autrement que la mangeoire et l'abreuvoir où, à deux pas de la rédaction, se retrouvaient les journalistes de Match.

En dehors de cette profession il fréquentait une certaine bohème du Paris d'après-guerre, dont des comédiens comme Jean Carmet, les Branquignols, le compositeur Pierre Barbaud, Boris Vian avec lequel il organisa les fêtes de Saint-Germain-des-Près. C'est en leur compagnie, dans la cave de Géo Lhoir rue des trois frères, qu'il cultivait l'obsession de son existence : le gag.

Ouvres

1945 : Ana, Éd. Plaisir du prince, repris dans Histoires blanches
1946 : Histoires blanches, Gallimard, rééd. Cherche-Midi ISBN 2749100836
1947 : Aigremorts, Guy Lévis-Mano, repris dans Poésie sournoise
1957 : Poésie sournoise, Seghers
1957 : Traité des appareils, Galerie de France, Paris IXème, sur six gravures de Gustave Singier
1995 : La Grande Fugue (roman inachevé) suivie du Dictionnaire du second degré, Le Cherche-Midi


 

André Frédérique
(1915 - 1957)
 
  André Frédérique - Portrait  
 
Portrait de André Frédérique