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Abraham de Vermeil



Sonnet xxxi - Sonnet


Sonnet / Poémes d'Abraham de Vermeil





Le baiser en l'Amour est l'octave en
Musique,
Vous en avez prins un, et vous en voulez deux ;
Pourquoy énervez-vous les accords amoureux,
C'est pécher, disiez-vous, contre la
Théorique.



Non je ne baise point qu'en pure
Arithmétique,
Respondis-je soudain, deux baisers savoureux
Font nombre, l'unité est un rien mal heureux
Payez moi, vous devez une chose
Physique.



Que vous estes mauvais, repliquastes vous ors,
Qui pourrait résister à argumens si forts,
Qui me font succomber en si juste querelle ?



Moi respondit
Amour, et d'un dard furieux,

Qu'il trempa plusieurs fois aux flammes de voz yeux,
Il m'enfonça le cour d'une playe immortelle.



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Abraham de Vermeil
(1555 - 1620)
Portrait de Abraham de Vermeil
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