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Abraham de Vermeil



Sonnet vi - Sonnet


Sonnet / Poémes d'Abraham de Vermeil





Un jour mon beau soleil mirait sa tresse blonde
Aux rais du grand
Soleil qui n'a point de pareil :
Le grand
Soleil aussi mirait son teint vermeil
Au
Ray de mon
Soleil que nul ray ne seconde :



Mon
Soleil au
Soleil estoit
Soleil et onde :
Le grand
Soleil estoit son onde et son
Soleil :
Le
Soleil se disoit le
Soleil nompareil :
Mon
Soleil se disoit le seul
Soleil du monde :



Soleils ardants laissez ces bruicts contentieux,

L'un est
Soleil en terre et l'autre luit aux
Cieux :
L'un est
Soleil des corps, l'autre
Soleil de l'ame :



Mais si vous desbattez,
Soleils, qui de vous deux
Est
Soleil plus luisant et plus puissant de feux,
Soleil tes jours sont nuicts comparés à
Madame.



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Abraham de Vermeil
(1555 - 1620)
Portrait de Abraham de Vermeil
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